Signature d'un accord pour la paix en RDC

Le président Kabila s'est engagé à respecter les termes de cet accord et il a appelé ses pairs à en faire de même.
Légende image, Le président Kabila s'est engagé à respecter les termes de cet accord et il a appelé ses pairs à en faire de même.

Onze Etats de la région des Grands Lacs ont signé, ce dimanche, au siège de l'Union africaine à Addis-Abeba, un accord de paix et de coopération.

Au cœur de ce document soutenu par les Nations unies, la stabilité de la République démocratique du Congo.

Le secrétaire général des Nations unies Ban ki-Moon a estimé que le document qui se décline en trois volets est bel et bien "historique.

Il prévoit tout d'abord que la RDC continue à renforcer ses institutions, en particulier concernant la sécurité.

Ensuite, les Etats s'engagent à "ne pas s'ingérer dans les affaires intérieures de leurs voisins", ni à supporter de groupes armés.

Le troisième volet s'adresse à la communauté internationale qui s'engage à demeurer "mobilisée" sur le dossier.

Interrogés ensuite sur les garanties que cet accord soit traduit en actes, les principaux acteurs ont renvoyé au mécanisme de suivi, inclus dans l'accord et qui oblige les signataires à se rencontrer deux fois par an.

Contrairement aux précédents accords sur la RDC, celui-ci implique les Nations unies, l'Union africaine et l'ensemble des pays de la région.

Pour mémoire, il y a tout juste un mois, la signature de l'accord avait été reportée à la dernière minute, officiellement, pour des divergences de vue sur de simples aspects techniques.

Le secrétaire général des Nations Unies en a profité pour annoncer le projet d'une force d'intervention de 2500 hommes supplémentaires dans l'Est de la RDC.

La création de cette brigade doit d'abord être entérinée par le Conseil de sécurité des Nations unies.