Par Kahofi Jischvi SUY, Mila Kimbuini et Souleymane Faye
time_stated_uk
RDC: le successeur de Kabila pourrait être connu aujourd'hui
Les résultats de la présidentielle du 30 décembre pourraient être publiés ce mercredi, selon la Commission électorale nationale indépendante (Céni).
La Commission électorale a invité les journalistes à son siège depuis plusieurs heures, mais les résultats risquent de ne tomber que tard dans la nuit.
Ce scrutin doit désigner le successeur du
président Joseph Kabila, au pouvoir depuis l'assassinat de son père en 2001.
Trois principaux candidats se disputent sa succession, le dauphin du
pouvoir et ex-ministre de l'Intérieur, visé par des sanctions de l'Union européenne,
Emmanuel Ramazani Shadary, et les deux opposants Félix Tshisekedi, fils de l'opposant historique Etienne Tshisekedi, et Martin
Fayulu.
Bolloré va quitter le port de Douala fin 2019
Le groupe français va perdre la concession du
terminal à conteneurs du port de Douala, au Cameroun, à la fin de cette année.
Les autorités portuaires camerounaises mettent fin à quinze ans d’exploitation
de ce port, le plus grand d'Afrique centrale, par le groupe français.
Dans un texte signé lundi, le directeur général du port de Douala, Cyrus Ngo'o,
a rendu publique la liste des cinq entreprises présélectionnées pour reprendre
la concession du terminal à conteneurs de ce port.
Le nom de la Douala International Terminal (DIT), la filiale du groupe
Bolloré qui exploite depuis 2005 le terminal à conteneurs, n'y figure pas,
selon l’Agence France-Presse.
Le nouveau concessionnaire du terminal à conteneurs sera choisi parmi les
cinq présélectionnés, selon un responsable du port de Douala.
La concession attribuée au groupe français au port de Douala s'achève fin 2019.
Très présent en Afrique en y gérant pas moins de 17 ports, Bolloré a récemment
décroché la concession du nouveau port de Kribi, une ville balnéaire située
dans le sud du Cameroun.
Mo Ibrahim demande la fin des poursuites contre Omar al-Bashir
Le milliardaire soudanais des télécommunications Mo Ibrahim a déclaré à la
BBC que la Cour pénale internationale (CPI) devrait abandonner les poursuites
engagées contre le président soudanais Omar al-Bashir s'il accepte de se
retirer du pouvoir.
Il s'exprimait en réaction aux protestations au Soudan qui exigeaient la
démission de M. Bashir.
"Si cela peut sauver des vies, si cela peut nous sauver d'une guerre
civile sanglante, laissez cet homme partir en paix".
"Bien que je déteste l'impunité, je veux dire que les gens devraient
être punis pour leurs péchés, mais si c'est le prix à payer pour laisser partir
cet homme, très bien."
Le Président Bashir est accusé par la CPI d'avoir organisé des crimes de
guerre et des crimes contre l'humanité au Darfour, allégations qu'il nie.
Théoriquement, cela signifie qu'il pourrait être arrêté dans n'importe quel
pays membre de la CPI.
Mo Ibrahim a initié un prix de 5 millions de dollars qui est décerné chaque
année à un dirigeant africain qui a bien gouverné, qui a amélioré le niveau de
vie de ses compatriotes et qui a ensuite quitté ses fonctions.
Lorsqu'on lui a demandé si
M. Bashir serait pris en considération pour le prix, M. Ibrahim a répondu à la
BBC Focus on Africa : "Vous plaisantez."
L’armée ‘boucle’ la CENI en RDC
Un fort déploiement
des forces de l'ordre est visible devant le siège de la Commission électorale (CENI),
à Kinshasa. Pour certains médias locaux, il s’agit du signe que les résultats provisoires
de l'élection présidentielle peuvent tomber à tout moment.
Les principales routes menant à la CENI sont bouclées et
interdites à la circulation. Un car de reportage de la télévision
d'Etat RTNC est stationné dans la cour du siège de l’institution en charge de l’organisation des élections.
D’autres patrouilles de l’armée dans la ville n’ont pas
rassuré certains habitants qui ont préféré regagner leurs domiciles. Les commerces
et entreprises ont fermé dans la précipitation par crainte de violence en cas
de proclamation des résultats.
L’opposition dit attendre ce moment avec impatience à
condition que ces résultats reflètent la réalité des urnes.
Certains de leur
victoire, Félix Tshisekedi puis Martin Fayulu ont demandé à la CENI de respecter
sans tricherie le vote des Congolais.
Ils ont aussi donné
des gages au président Kabila et à son entourage, dans l'hypothèse d'une
éventuelle alternance inédite qui devrait être acceptée par tous les acteurs politiques,
les forces de sécurité et les milieux d'affaires dans les mines.
"Il n'y a pas
d'esprit de revanche", a assuré Félix Tshisekedi selon l’AFP.
Relance des pourparlers de paix en RCA
Des représentants de l'Union africaine et des Nations
Unies sont arrivés mardi en République centrafricaine afin de relancer un
processus de paix.
Ils ont été rejoints notamment par des responsables de la
Communauté économique des États d'Afrique centrale, CEEAC.
Depuis
le renversement en 2013 du dirigeant de longue date, François Bozize, un
chrétien, par une milice à majorité musulmane au sein de la coalition appelée Séléka,
les milices rivales se battent dans ce pays d’Afrique centrale.
La
plupart du territoire est envahi par des groupes armés malgré l'élection du
président Faustin-Archange Touadera en 2016.
Selon
un communiqué de l'ONU, le but de cette initiative de paix est de promouvoir
"le dialogue entre le gouvernement et les groupes armés sous les auspices
de l'Union africaine".
Cette
dernière s'efforce de négocier avec les rebelles et le gouvernement depuis
juillet 2017, mais des diplomates et des observateurs ont critiqué le
processus, soutenu par les principaux partenaires de l'ONU et de la République
centrafricaine, pour inefficacité.
Les
violences ont coûté la vie à des milliers de personnes. Des centaines de
milliers de centrafricains ont été déplacées à l'intérieur du pays ou ont fui à
l'étranger.
Les résultats ne sont "pas négociables" (Martin Fayulu)
Le candidat à la présidentielle en RDC, l'opposant Martin Fayulu, a invité
le pouvoir et la CENI à ne pas travestir la vérité alors que le report de la
proclamation des résultats a installé un climat de tension dans le pays.
Martin Fayulu a déclaré que le "peuple congolais connaît déjà" le
résultat du vote, qui a eu lieu le 30 décembre. Les résultats de l'élection
devaient être annoncés initialement dimanche mais la Commission électorale n'a pas été capable de le faire.
M. Fayulu a déclaré que la Commission électorale nationale (CENI) doit "publier les résultats provisoires de l'élection présidentielle".
"Les résultats des élections ne sont pas négociables" a-t-il ajouté.
Le président de la commission électorale, Corneille Nangaa, a déclaré
précédemment que les résultats d'un certain nombre de bureaux de vote devaient
encore être consolidés.
La grève d'une semaine des enseignants, du préscolaire au
secondaire, est à sa troisième journée ce mercredi. Les grévistes demandent de
meilleures conditions de vie et de travail.
Un autre préavis de grève a été déposé pour la semaine
prochaine. Les autorités disent se préparer au dialogue avec les syndicats mais
pour le moment, toutes les écoles publiques sont
fermées à cause de la grève des enseignants.
Les parents d'élèves vivent cette situation
avec inquiétude, comme à chaque fois que l'école malienne est paralysée
souligne Mamadou Lamine Diarra, président de la fédération nationale des
parents d'élèves du Mali.
Les 8 syndicats engagés dans ce mouvement
réclament des primes, mais aussi de meilleures conditions de travail précise Adama
Fomba porte-parole du mouvement de débrayage.
Une source au sein du ministère l'éducation –
qui a requis l'anonymat – a indiqué à BBC Afrique que l'Etat s'apprête à ouvrir
le dialogue avec les grévistes.
Au dernier trimestre de l’année 2017, il n'y
a pratiquement pas eu cours à cause d'un mouvement similaire de ces mêmes enseignants.
Certaines revendications d'alors sont toujours d'actualité pour la présente
grève.
Pour définitivement régler ces questions récurrentes de primes et
salaires des travailleurs de l'Etat, le gouvernement s'attèle à l'organisation
d'une conférence sociale, prévue en principe ce mois de janvier.
Edgar Lungu en Afrique du Sud pour des "pourparlers" sur la RDC
Le président zambien se rend en Afrique du Sud pour discuter
avec son homologue sud-africain, Cyril Ramaphosa, de la situation politique en
République démocratique du Congo.
Dans un communiqué, Amos Chanda, le porte-parole de M.
Lungu, déclare que la réunion est "urgente".
La Zambie accueille actuellement plus de 60.000 réfugiés venus
de la RDC par crainte d’éventuelles violences postélectorales.
La commission électorale de la République démocratique du
Congo avait prévu de publier dimanche les résultats provisoires de l'élection
présidentielle du 30 décembre.
Elle ne l'a pas encore fait en raison des lenteurs du recensement
des votes, selon ses responsables.
La Conférence épiscopale nationale du Congo déclare connaître le nom du vainqueur
du scrutin présidentiel.
Elle a demandé à la commission électorale de publier des résultats qui
reflètent fidèlement le déroulement du vote.
Selon la présidence zambienne, Edgar Lungu va également passer un examen
médical pendant son séjour en Afrique du Sud.
Un supercalculateur équivalant à 15.000 ordinateurs en France
La France s'est dotée mardi d'un des plus puissants supercalculateurs
d'Europe, un outil précieux pour les simulations du changement climatique,
l'étude des matériaux ou encore la biologie.
Frédérique Vidal, la ministre française chargée de l'Enseignement supérieur,
de la Recherche et de l'Innovation, a signé un contrat avec Hewlett Packard
Enterprise (HPE), la société chargée de la construction du supercalculateur.
"Le 21e siècle s'appuie tout entier sur le calcul pour comprendre,
prévoir, innover, décider", a-t-elle expliqué en signant le contrat.
Appelé HPC-IA, le nouveau bijou technologique permettra de traiter de gros volumes
de données et d'effectuer des calculs complexes.
Il va aider par exemple à faire des prévisions météorologiques et servira à
la conception de nouveaux avions, de nouveaux médicaments, etc.
D'un coût de 25 millions d'euros, le superordinateur sera installé au centre de
calcul IDRIS du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), sur le plateau
de Saclay en région parisienne, au début du deuxième trimestre. Il devrait être accessible, sur projet, à partir de septembre.
Les autorités zambiennes ont donné l'ordre à une brasserie locale d'arrêter la production d'une boisson énergisante qui aurait provoqué une érection prolongée chez un consommateur.
Des échantillons de la bouteille de Natural Power SX ont provoqué unexcès detranspiration et une érection qui a duré près de six heures chez un consommateur, selon la NDA, l'organe national antidrogue de l’Ouganda voisine.
Dans une lettre datée du 28 décembre, la NDA affirme que la boisson contenait du citrate de sildénafil, qui est utilisé pour traiter la dysfonction érectile.
La boisson est fabriquée par Revin Zambia Limited, une société située à Ndola, dans le nord de la Zambie, selon un correspondant de la BBC.
Le directeur général de l'entreprise, Vikas Kapoor, a déclaré à l'émission "Newsday" de la BBC qu'à sa connaissance, elle ne contient aucune substance médicinale.
Les autorités zambiennes ont ouvert une enquête sur la boisson en question.
Elles annoncent que les matières premières du Natural Power SX, ainsi que le produit fini, seront analysés."Les résultats de cette enquête seront communiqués au public", déclarent les autorités zambiennes.
Leurs homologues ougandaises ont ordonné la saisie de la boisson.
Andry Rajoelina officiellement président de Madagascar
La Haute Cour constitutionnelle (HCC) malgache a validé
mardi la victoire de l'ancien chef de l'Etat Andry Rajoelina à l'élection
présidentielle du mois dernier.
"Est déclaré élu président de la République Andry
Rajoelina", a déclaré le président de la HCC, Jean-Eric Rakotoarisoa, sous
les acclamations de centaines de partisans de M. Rajoelina réunis devant le
siège de l'institution à Antananarivo.
La Cour a rejeté toutes les requêtes en annulation pour
fraude de son rival Marc Ravalomanana.
La police, qui avançait le bilan de huit personnes tuées, a ensuite revu à
la hausse son décompte, qui est passé à 10 morts.
La ville et le territoire de Beni sont depuis octobre 2014 la cible
d'attaques généralement attribuées aux Forces démocratiques alliées, un groupe
armé d'origine ougandaise.
Beni, régulièrement la cible d'attaques armées, est aussi en proie à la
fièvre hémorragique à virus Ebola, qui a déjà fait plusieurs centaines de
morts.
L'Egypte organisera la CAN 2019
L'édition 2019 de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) a été attribuée mardi à l'Égypte, préférée à son unique concurrent, l'Afrique du Sud.
"Je suis heureux de vous annoncer que c'est l'Égypte qui va accueillir la
CAN-2019", en remplacement du Cameroun, a déclaré Ahmad, le président de la Confédération africaine de football (CAF).
Il a fait l'annonce lors d'une réunion du comité exécutif de la CAF à Dakar.
L'Egypte a déjà organisé quatre fois la CAN, la dernière en 2006.
Le
"Pays des Pharaons" dispose de stades de grande capacité, de deux
grands aéroports internationaux et d'un vaste parc hôtelier, qui seront utiles
à la CAN prévue en juin et juillet prochains.
Hausse des frappes américaines en Somalie
L'armée américaine affirme avoir
tué six militants islamistes lors d'une frappe aérienne en Somalie.
L'attaque a eu lieu dans la région du Bas Shabelle, dans
le sud du pays. Ce raid est le dernier d'une série qui, selon les États-Unis, a
tué plus de 60 combattants al-Shabab au cours du mois dernier.
Dans un communiqué, le Pentagone a déclaré que la
dernière attaque a été menée pour réduire considérablement la liberté de
mouvement d'Al-Shabab et pour augmenter la pression sur son réseau dans la
région.
Sous la présidence de Donald Trump, les frappes aériennes
des États-Unis en Somalie ont augmenté devrait se poursuivre.
Les quelques frappes sporadiques par des drones ou des
avions de combat ont triplé entre 2007 et 2018 atteignant parfois plus d’une
dizaine certains mois en 2018.
Dans un discours prononcé en décembre sur la politique
des États-Unis en Afrique, John Bolton, conseiller à la sécurité nationale du président
Trump, a déclaré que "les terroristes opérant en Afrique ont... ciblé à
plusieurs reprises les citoyens et les intérêts des États-Unis".
Il a donné l'impression que la lutte contre les groupes
islamistes comme Al-Shabab, basé en Somalie et affilié à Al-Qaïda, n'allait pas
s'arrêter.
La CAF statue sur le pays hôte de la CAN 2019
BBCCopyright: BBC
Le comité exécutif de la CAF statue sur le pays hôte de la CAN 2019 à Dakar.
Au terme de cette
rencontre l’on saura qui de l’Égypte ou de l'Afrique du Sud remplacera le
Cameroun en tant qu'hôte de la coupe d’Afrique 2019.
Le vote des
membres du comité exécutif étaient initialement prévus pour mercredi, mais il se
fera mardi.
Au moins trois personnes ont été tuées et près de 200 autres blessées après la collision de deux
trains de voyageurs dans une gare située au nord-ouest de la capitale
sud-africaine, Pretoria, selon les médias locaux.
Les équipes d'urgence sont
sur les lieux pour soigner les victimes. Un journaliste sud-africaine a partagé
des photos de l’accident.
Une
équipe médicale a été dépêchée sur les lieux pour soigner des dizaines de
passagers blessés à la gare de Mountain View à Pretoria. D'autres ont été
emmenés d'urgence à l'hôpital.
L’ancienne
puissance coloniale veut que la CENI annonce les résultats de l’élection
présidentielle.
Le ministre belge
des Affaires étrangères a exhorté la République démocratique du Congo à publier
les résultats de ses élections, rapporte l’AFP.
"L'important
aujourd'hui, c'est de publier les résultats des élections en République
démocratique du Congo, même s'ils ne plaisent pas aux pouvoirs en place",
a déclaré Didier Reynders à la RTBF (diffuseur belge).
La RDC devait annoncer les résultats de
l'élection présidentielle ce week-end, mais dimanche, Corneille Nangaa, chef de
la commission électorale, a déclaré qu'un peu plus de la moitié des bulletins
de vote avaient été comptés.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a reporté
à vendredi une réunion sur la RDC visant à évaluer la situation dans ce pays d’Afrique
centrale.
Le président de la Banque mondiale annonce sa démission
Le président de la Banque mondiale va démissionner de l'institution financière le
1er février prochain, quatre ans avant la fin de son second mandat.
Jim Yong Kim a annoncé lundi qu' ''il rejoindra une société et se focalisera sur les investissements dans les infrastructures des pays en développement".
Il a présidé la Banque mondiale pendant 6 ans.
Le président de la Banque mondiale a la double nationalité coréenne (Corée du Sud) et américaine.
Un Américain est habituellement nommé à la tête de la Banque mondiale, tandis que la direction du Fonds monétaire international est confiée généralement à un Européen.
Ce partage des rôles est fortement contesté en Afrique et dans d'autres régions du monde.
Un Japonais bat le record mondial du tweet le plus partagé
Le milliardaire japonais Yusaku Maezawa a
battu lundi le record du tweet le plus partagé de l'histoire en promettant,
avec un message, plus de 8.000 euros à certains de ses abonnés.
Il avait publié samedi un tweet en japonais offrant un million de yens,
soit plus de 8.000 euros à 100 de ses followers tirés au sort et ayant partagé
son message lundi soir au plus tard.
En dépassant lundi après-midi les 5,55 millions de retweet, son message se
place en tête du classement mondial des tweets les plus partagés.
Le record précédent avait été établi en 2017 par un adolescent américain
tentant de remporter une année de livraison de nuggets au poulet offerte par une
chaîne de restaurant.
En octobre dernier, Yusaku Maezawa avait annoncé avoir acheté un ticket
pour l'espace d'un montant gardé secret, pour une place dès 2023 dans la fusée
SpaceX d'Elon Musk.
Yusaku Maezawa est la
18e fortune japonaise avec près de 2 milliards de dollars, selon le magazine
Forbes. Il s'est enrichi en créant et en dirigeant la galeriemarchande de vêtements Zozotown.
L'armée nigériane justifie sa descente au Daily Trust
L'armée nigériane réfute les accusations d’atteinte à la
liberté d’expression après sa descente musclée au siège du journal DailyTrust où elle a saisi des ordinateurs.
Des soldats, des
agents des services de renseignement et des paramilitaires ont fait irruption
dimanche dans les bureaux du quotidien dans la ville de Maiduguri, dans le
nord-est, à Abuja, la capitale et dans la métropole économique de Lagos.
Le porte-parole de
l'armée, le général Sani Usman, a déclaré que le quotidien "avait divulgué
des informations militaires classifiées, portant ainsi atteinte à la sécurité
nationale".
Deux journalistes
de Maiduguri ont été arrêtés à la suite d'un article publié en première page
sur des plans militaires visant à reprendre aux insurgés de Boko Haram la ville
de Baga, sur les rives du lac Tchad.
Cette descente des militaires
a provoqué des condamnations dans les médias sociaux et des comparaisons avec
la répression sous les décennies de régime militaire, dont la période des
années 1980 où l'actuel chef de l'Etat, l'ex-général Muhammadu Buhari,
dirigeait déjà le Nigeria.
Amnesty
International Nigeria a déclaré de son côté que les autorités avaient
"l'obligation de protéger la liberté de la presse... comme le prévoient la
Constitution et les lois internationales relatives aux droits de l'homme".
Le direct
Par Kahofi Jischvi SUY, Mila Kimbuini et Souleymane Faye
time_stated_uk
RDC: le successeur de Kabila pourrait être connu aujourd'hui
Les résultats de la présidentielle du 30 décembre pourraient être publiés ce mercredi, selon la Commission électorale nationale indépendante (Céni).
La Commission électorale a invité les journalistes à son siège depuis plusieurs heures, mais les résultats risquent de ne tomber que tard dans la nuit.
A écoutez aussi:
Kabila : le report, ‘’le prix à payer pour des élections crédibles’’
Félix Tshisekedi: "Ces élections se sont déroulées dans de très mauvaises conditions"
Martin Fayulu: "Nous allons battre Ramazani Shadary"
Ce scrutin doit désigner le successeur du président Joseph Kabila, au pouvoir depuis l'assassinat de son père en 2001.
Trois principaux candidats se disputent sa succession, le dauphin du pouvoir et ex-ministre de l'Intérieur, visé par des sanctions de l'Union européenne, Emmanuel Ramazani Shadary, et les deux opposants Félix Tshisekedi, fils de l'opposant historique Etienne Tshisekedi, et Martin Fayulu.
Bolloré va quitter le port de Douala fin 2019
Le groupe français va perdre la concession du terminal à conteneurs du port de Douala, au Cameroun, à la fin de cette année.
Les autorités portuaires camerounaises mettent fin à quinze ans d’exploitation de ce port, le plus grand d'Afrique centrale, par le groupe français. Dans un texte signé lundi, le directeur général du port de Douala, Cyrus Ngo'o, a rendu publique la liste des cinq entreprises présélectionnées pour reprendre la concession du terminal à conteneurs de ce port.
Le nom de la Douala International Terminal (DIT), la filiale du groupe Bolloré qui exploite depuis 2005 le terminal à conteneurs, n'y figure pas, selon l’Agence France-Presse.
Lire aussi:
Bolloré remporte son procès face à Mediapart
Bolloré mis en cause pour fraude fiscale au Sénégal
Le nouveau concessionnaire du terminal à conteneurs sera choisi parmi les cinq présélectionnés, selon un responsable du port de Douala.
La concession attribuée au groupe français au port de Douala s'achève fin 2019.
Très présent en Afrique en y gérant pas moins de 17 ports, Bolloré a récemment décroché la concession du nouveau port de Kribi, une ville balnéaire située dans le sud du Cameroun.
Mo Ibrahim demande la fin des poursuites contre Omar al-Bashir
Le milliardaire soudanais des télécommunications Mo Ibrahim a déclaré à la BBC que la Cour pénale internationale (CPI) devrait abandonner les poursuites engagées contre le président soudanais Omar al-Bashir s'il accepte de se retirer du pouvoir.
Il s'exprimait en réaction aux protestations au Soudan qui exigeaient la démission de M. Bashir.
"Si cela peut sauver des vies, si cela peut nous sauver d'une guerre civile sanglante, laissez cet homme partir en paix".
A lire aussi : Al-Bashir candidat à sa propre succession
A lire aussi : Le Soudan accuse l'Egypte
"Bien que je déteste l'impunité, je veux dire que les gens devraient être punis pour leurs péchés, mais si c'est le prix à payer pour laisser partir cet homme, très bien."
Le Président Bashir est accusé par la CPI d'avoir organisé des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité au Darfour, allégations qu'il nie.
Théoriquement, cela signifie qu'il pourrait être arrêté dans n'importe quel pays membre de la CPI.
Mo Ibrahim a initié un prix de 5 millions de dollars qui est décerné chaque année à un dirigeant africain qui a bien gouverné, qui a amélioré le niveau de vie de ses compatriotes et qui a ensuite quitté ses fonctions.
A lire aussi : L'ONU avertit le Soudan du Sud
A lire aussi : La CPI met de côté le Darfour
Lorsqu'on lui a demandé si M. Bashir serait pris en considération pour le prix, M. Ibrahim a répondu à la BBC Focus on Africa : "Vous plaisantez."
L’armée ‘boucle’ la CENI en RDC
Un fort déploiement des forces de l'ordre est visible devant le siège de la Commission électorale (CENI), à Kinshasa. Pour certains médias locaux, il s’agit du signe que les résultats provisoires de l'élection présidentielle peuvent tomber à tout moment.
Les principales routes menant à la CENI sont bouclées et interdites à la circulation. Un car de reportage de la télévision d'Etat RTNC est stationné dans la cour du siège de l’institution en charge de l’organisation des élections.
D’autres patrouilles de l’armée dans la ville n’ont pas rassuré certains habitants qui ont préféré regagner leurs domiciles. Les commerces et entreprises ont fermé dans la précipitation par crainte de violence en cas de proclamation des résultats.
A lire aussi : Les résultats ne sont 'pas négociables' (Martin Fayulu)
A lire aussi : La Belgique fait pression sur la RDC
A lire aussi : Edgar Lungu en Afrique du Sud pour des 'pourparlers' sur la RDC
L’opposition dit attendre ce moment avec impatience à condition que ces résultats reflètent la réalité des urnes.
Certains de leur victoire, Félix Tshisekedi puis Martin Fayulu ont demandé à la CENI de respecter sans tricherie le vote des Congolais.
Ils ont aussi donné des gages au président Kabila et à son entourage, dans l'hypothèse d'une éventuelle alternance inédite qui devrait être acceptée par tous les acteurs politiques, les forces de sécurité et les milieux d'affaires dans les mines.
"Il n'y a pas d'esprit de revanche", a assuré Félix Tshisekedi selon l’AFP.
Relance des pourparlers de paix en RCA
Des représentants de l'Union africaine et des Nations Unies sont arrivés mardi en République centrafricaine afin de relancer un processus de paix.
Ils ont été rejoints notamment par des responsables de la Communauté économique des États d'Afrique centrale, CEEAC.
Depuis le renversement en 2013 du dirigeant de longue date, François Bozize, un chrétien, par une milice à majorité musulmane au sein de la coalition appelée Séléka, les milices rivales se battent dans ce pays d’Afrique centrale.
La plupart du territoire est envahi par des groupes armés malgré l'élection du président Faustin-Archange Touadera en 2016.
A lire aussi : Les rebelles prennent le contrôle d'une ville minière en RCA
A lire aussi : Trois soldats tués dans une fusillade en RCA
A lire aussi : Les affrontements font 10.000 déplacés en RCA
Selon un communiqué de l'ONU, le but de cette initiative de paix est de promouvoir "le dialogue entre le gouvernement et les groupes armés sous les auspices de l'Union africaine".
Cette dernière s'efforce de négocier avec les rebelles et le gouvernement depuis juillet 2017, mais des diplomates et des observateurs ont critiqué le processus, soutenu par les principaux partenaires de l'ONU et de la République centrafricaine, pour inefficacité.
Les violences ont coûté la vie à des milliers de personnes. Des centaines de milliers de centrafricains ont été déplacées à l'intérieur du pays ou ont fui à l'étranger.
Les résultats ne sont "pas négociables" (Martin Fayulu)
Le candidat à la présidentielle en RDC, l'opposant Martin Fayulu, a invité le pouvoir et la CENI à ne pas travestir la vérité alors que le report de la proclamation des résultats a installé un climat de tension dans le pays.
Martin Fayulu a déclaré que le "peuple congolais connaît déjà" le résultat du vote, qui a eu lieu le 30 décembre. Les résultats de l'élection devaient être annoncés initialement dimanche mais la Commission électorale n'a pas été capable de le faire.
M. Fayulu a déclaré que la Commission électorale nationale (CENI) doit "publier les résultats provisoires de l'élection présidentielle". "Les résultats des élections ne sont pas négociables" a-t-il ajouté.
Le président de la commission électorale, Corneille Nangaa, a déclaré précédemment que les résultats d'un certain nombre de bureaux de vote devaient encore être consolidés.
Pour en savoir plus sur les élections en RDC
'Les résultats compilés ne sont pas affichés dans 92% de cas' (SYMOCEL)
Le Pape appelle au 'respect du résultat électoral' en RDC
Le verdict des urnes toujours inconnu en RDC
Washington prépare l'envoi de soldats en RDC
L'école malienne paralysée
La grève d'une semaine des enseignants, du préscolaire au secondaire, est à sa troisième journée ce mercredi. Les grévistes demandent de meilleures conditions de vie et de travail.
Un autre préavis de grève a été déposé pour la semaine prochaine. Les autorités disent se préparer au dialogue avec les syndicats mais pour le moment, toutes les écoles publiques sont fermées à cause de la grève des enseignants.
Les parents d'élèves vivent cette situation avec inquiétude, comme à chaque fois que l'école malienne est paralysée souligne Mamadou Lamine Diarra, président de la fédération nationale des parents d'élèves du Mali.
A lire aussi : Le gouvernement malien interpellé sur l'insécurité dans le centre
A lire aussi : Le Mali renforce son réseau électrique
A lire aussi : Les magistrats poursuivent la grève au Mali
Les 8 syndicats engagés dans ce mouvement réclament des primes, mais aussi de meilleures conditions de travail précise Adama Fomba porte-parole du mouvement de débrayage.
Une source au sein du ministère l'éducation – qui a requis l'anonymat – a indiqué à BBC Afrique que l'Etat s'apprête à ouvrir le dialogue avec les grévistes.
Au dernier trimestre de l’année 2017, il n'y a pratiquement pas eu cours à cause d'un mouvement similaire de ces mêmes enseignants. Certaines revendications d'alors sont toujours d'actualité pour la présente grève.
Pour définitivement régler ces questions récurrentes de primes et salaires des travailleurs de l'Etat, le gouvernement s'attèle à l'organisation d'une conférence sociale, prévue en principe ce mois de janvier.
Edgar Lungu en Afrique du Sud pour des "pourparlers" sur la RDC
Le président zambien se rend en Afrique du Sud pour discuter avec son homologue sud-africain, Cyril Ramaphosa, de la situation politique en République démocratique du Congo.
Dans un communiqué, Amos Chanda, le porte-parole de M. Lungu, déclare que la réunion est "urgente".
La Zambie accueille actuellement plus de 60.000 réfugiés venus de la RDC par crainte d’éventuelles violences postélectorales.
Lire aussi:
Washington prépare l'envoi de soldats en RDC
Le Pape appelle au '' respect du résultat électoral'' en RDC
La commission électorale de la République démocratique du Congo avait prévu de publier dimanche les résultats provisoires de l'élection présidentielle du 30 décembre.
Elle ne l'a pas encore fait en raison des lenteurs du recensement des votes, selon ses responsables. La Conférence épiscopale nationale du Congo déclare connaître le nom du vainqueur du scrutin présidentiel. Elle a demandé à la commission électorale de publier des résultats qui reflètent fidèlement le déroulement du vote.
Selon la présidence zambienne, Edgar Lungu va également passer un examen médical pendant son séjour en Afrique du Sud.
Un supercalculateur équivalant à 15.000 ordinateurs en France
La France s'est dotée mardi d'un des plus puissants supercalculateurs d'Europe, un outil précieux pour les simulations du changement climatique, l'étude des matériaux ou encore la biologie.
Frédérique Vidal, la ministre française chargée de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, a signé un contrat avec Hewlett Packard Enterprise (HPE), la société chargée de la construction du supercalculateur.
"Le 21e siècle s'appuie tout entier sur le calcul pour comprendre, prévoir, innover, décider", a-t-elle expliqué en signant le contrat.
Lire aussi:
Un ordinateur supercalculateur en Côte d'Ivoire
Appelé HPC-IA, le nouveau bijou technologique permettra de traiter de gros volumes de données et d'effectuer des calculs complexes.
Il va aider par exemple à faire des prévisions météorologiques et servira à la conception de nouveaux avions, de nouveaux médicaments, etc.
D'un coût de 25 millions d'euros, le superordinateur sera installé au centre de calcul IDRIS du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), sur le plateau de Saclay en région parisienne, au début du deuxième trimestre. Il devrait être accessible, sur projet, à partir de septembre.
Lire aussi:
Les superordinateurs de demain exécuteront des taches en quelques jours, au lieu de plusieurs années
Une boisson aux effets inattendus
Les autorités zambiennes ont donné l'ordre à une brasserie locale d'arrêter la production d'une boisson énergisante qui aurait provoqué une érection prolongée chez un consommateur.
Des échantillons de la bouteille de Natural Power SX ont provoqué unexcès detranspiration et une érection qui a duré près de six heures chez un consommateur, selon la NDA, l'organe national antidrogue de l’Ouganda voisine.
Dans une lettre datée du 28 décembre, la NDA affirme que la boisson contenait du citrate de sildénafil, qui est utilisé pour traiter la dysfonction érectile.
Lire aussi:
Suisse : un
Une bière au cannabis fait le buzz au Canada
La boisson est fabriquée par Revin Zambia Limited, une société située à Ndola, dans le nord de la Zambie, selon un correspondant de la BBC.
Le directeur général de l'entreprise, Vikas Kapoor, a déclaré à l'émission "Newsday" de la BBC qu'à sa connaissance, elle ne contient aucune substance médicinale.
Les autorités zambiennes ont ouvert une enquête sur la boisson en question.
Elles annoncent que les matières premières du Natural Power SX, ainsi que le produit fini, seront analysés."Les résultats de cette enquête seront communiqués au public", déclarent les autorités zambiennes.
Leurs homologues ougandaises ont ordonné la saisie de la boisson.
Andry Rajoelina officiellement président de Madagascar
La Haute Cour constitutionnelle (HCC) malgache a validé mardi la victoire de l'ancien chef de l'Etat Andry Rajoelina à l'élection présidentielle du mois dernier.
"Est déclaré élu président de la République Andry Rajoelina", a déclaré le président de la HCC, Jean-Eric Rakotoarisoa, sous les acclamations de centaines de partisans de M. Rajoelina réunis devant le siège de l'institution à Antananarivo.
La Cour a rejeté toutes les requêtes en annulation pour fraude de son rival Marc Ravalomanana.
A lire aussi : Une manifestation contre la victoire de Rajoelina
A lire aussi : 2 anciens présidents au second tour à Madagascar
A lire aussi : Contestation des résultats avancés par la CENI à Madagascar
Huit civils tués dans l’est de la RDC
Au moins huit civils ont été tués lors d'une incursion d'hommes armés à Beni, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC).
Les victimes sont pour la plupart des membres de familles de militaires.
L'attaque a eu lieu dans la commune de Mavivi, au nord de Beni, selon le porte-parole de l'armée dans la région.
Lire aussi:
Evasion de plusieurs miliciens détenus à Beni
Manifestations contre le report des élections en RDC
La police, qui avançait le bilan de huit personnes tuées, a ensuite revu à la hausse son décompte, qui est passé à 10 morts.
La ville et le territoire de Beni sont depuis octobre 2014 la cible d'attaques généralement attribuées aux Forces démocratiques alliées, un groupe armé d'origine ougandaise.
Beni, régulièrement la cible d'attaques armées, est aussi en proie à la fièvre hémorragique à virus Ebola, qui a déjà fait plusieurs centaines de morts.
L'Egypte organisera la CAN 2019
L'édition 2019 de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) a été attribuée mardi à l'Égypte, préférée à son unique concurrent, l'Afrique du Sud.
"Je suis heureux de vous annoncer que c'est l'Égypte qui va accueillir la CAN-2019", en remplacement du Cameroun, a déclaré Ahmad, le président de la Confédération africaine de football (CAF).
Il a fait l'annonce lors d'une réunion du comité exécutif de la CAF à Dakar.
L'Egypte a déjà organisé quatre fois la CAN, la dernière en 2006.
Le "Pays des Pharaons" dispose de stades de grande capacité, de deux grands aéroports internationaux et d'un vaste parc hôtelier, qui seront utiles à la CAN prévue en juin et juillet prochains.
Hausse des frappes américaines en Somalie
L'armée américaine affirme avoir tué six militants islamistes lors d'une frappe aérienne en Somalie.
L'attaque a eu lieu dans la région du Bas Shabelle, dans le sud du pays. Ce raid est le dernier d'une série qui, selon les États-Unis, a tué plus de 60 combattants al-Shabab au cours du mois dernier.
Dans un communiqué, le Pentagone a déclaré que la dernière attaque a été menée pour réduire considérablement la liberté de mouvement d'Al-Shabab et pour augmenter la pression sur son réseau dans la région.
Sous la présidence de Donald Trump, les frappes aériennes des États-Unis en Somalie ont augmenté devrait se poursuivre.
A lire aussi : Un Britannique mort pour Al-Shabab
A lire aussi : Blanchiment d’argent pour al-Shabab
A lire aussi : Al-Shabab exécute de présumés espions
Les quelques frappes sporadiques par des drones ou des avions de combat ont triplé entre 2007 et 2018 atteignant parfois plus d’une dizaine certains mois en 2018.
Dans un discours prononcé en décembre sur la politique des États-Unis en Afrique, John Bolton, conseiller à la sécurité nationale du président Trump, a déclaré que "les terroristes opérant en Afrique ont... ciblé à plusieurs reprises les citoyens et les intérêts des États-Unis".
Il a donné l'impression que la lutte contre les groupes islamistes comme Al-Shabab, basé en Somalie et affilié à Al-Qaïda, n'allait pas s'arrêter.
La CAF statue sur le pays hôte de la CAN 2019
Le comité exécutif de la CAF statue sur le pays hôte de la CAN 2019 à Dakar.
Au terme de cette rencontre l’on saura qui de l’Égypte ou de l'Afrique du Sud remplacera le Cameroun en tant qu'hôte de la coupe d’Afrique 2019.
Le vote des membres du comité exécutif étaient initialement prévus pour mercredi, mais il se fera mardi.
A lire aussi : L'Egypte candidate pour organiser la CAN 2019
A lire aussi : L'Afrique du Sud, candidate à l'organisation de la CAN 2019
A lire aussi : La CAF choisira l’hôte de la CAN 2019 en janvier
Collision ferroviaire en Afrique du Sud
Au moins trois personnes ont été tuées et près de 200 autres blessées après la collision de deux trains de voyageurs dans une gare située au nord-ouest de la capitale sud-africaine, Pretoria, selon les médias locaux.
Les équipes d'urgence sont sur les lieux pour soigner les victimes. Un journaliste sud-africaine a partagé des photos de l’accident.
Une équipe médicale a été dépêchée sur les lieux pour soigner des dizaines de passagers blessés à la gare de Mountain View à Pretoria. D'autres ont été emmenés d'urgence à l'hôpital.
La Belgique fait pression sur la RDC
L’ancienne puissance coloniale veut que la CENI annonce les résultats de l’élection présidentielle.
Le ministre belge des Affaires étrangères a exhorté la République démocratique du Congo à publier les résultats de ses élections, rapporte l’AFP.
"L'important aujourd'hui, c'est de publier les résultats des élections en République démocratique du Congo, même s'ils ne plaisent pas aux pouvoirs en place", a déclaré Didier Reynders à la RTBF (diffuseur belge).
La RDC devait annoncer les résultats de l'élection présidentielle ce week-end, mais dimanche, Corneille Nangaa, chef de la commission électorale, a déclaré qu'un peu plus de la moitié des bulletins de vote avaient été comptés.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a reporté à vendredi une réunion sur la RDC visant à évaluer la situation dans ce pays d’Afrique centrale.
Pour en savoir plus sur les élections en RDC
Présidentielle en RDC: Pourquoi les électeurs se méfient du vote électronique ?
Les élections présidentielles en RDC reportées au 30 décembre
Des entrepôts de la Céni attaqués dans l'est de la RDC
Election présidentielle en RDC la liste des candidats publiée
Le président de la Banque mondiale annonce sa démission
Le président de la Banque mondiale va démissionner de l'institution financière le 1er février prochain, quatre ans avant la fin de son second mandat.
Jim Yong Kim a annoncé lundi qu' ''il rejoindra une société et se focalisera sur les investissements dans les infrastructures des pays en développement".
Il a présidé la Banque mondiale pendant 6 ans.
Le président de la Banque mondiale a la double nationalité coréenne (Corée du Sud) et américaine.
Un Américain est habituellement nommé à la tête de la Banque mondiale, tandis que la direction du Fonds monétaire international est confiée généralement à un Européen.
Ce partage des rôles est fortement contesté en Afrique et dans d'autres régions du monde.
Un Japonais bat le record mondial du tweet le plus partagé
Le milliardaire japonais Yusaku Maezawa a battu lundi le record du tweet le plus partagé de l'histoire en promettant, avec un message, plus de 8.000 euros à certains de ses abonnés.
Il avait publié samedi un tweet en japonais offrant un million de yens, soit plus de 8.000 euros à 100 de ses followers tirés au sort et ayant partagé son message lundi soir au plus tard.
En dépassant lundi après-midi les 5,55 millions de retweet, son message se place en tête du classement mondial des tweets les plus partagés.
Lire aussi:
Obama poste le tweet le plus aimé de l'histoire
Un milliardaire japonais, premier touriste sur la Lune
Le record précédent avait été établi en 2017 par un adolescent américain tentant de remporter une année de livraison de nuggets au poulet offerte par une chaîne de restaurant.
En octobre dernier, Yusaku Maezawa avait annoncé avoir acheté un ticket pour l'espace d'un montant gardé secret, pour une place dès 2023 dans la fusée SpaceX d'Elon Musk.
Yusaku Maezawa est la 18e fortune japonaise avec près de 2 milliards de dollars, selon le magazine Forbes. Il s'est enrichi en créant et en dirigeant la galeriemarchande de vêtements Zozotown.
L'armée nigériane justifie sa descente au Daily Trust
L'armée nigériane réfute les accusations d’atteinte à la liberté d’expression après sa descente musclée au siège du journal DailyTrust où elle a saisi des ordinateurs.
Des soldats, des agents des services de renseignement et des paramilitaires ont fait irruption dimanche dans les bureaux du quotidien dans la ville de Maiduguri, dans le nord-est, à Abuja, la capitale et dans la métropole économique de Lagos.
Le porte-parole de l'armée, le général Sani Usman, a déclaré que le quotidien "avait divulgué des informations militaires classifiées, portant ainsi atteinte à la sécurité nationale".
Deux journalistes de Maiduguri ont été arrêtés à la suite d'un article publié en première page sur des plans militaires visant à reprendre aux insurgés de Boko Haram la ville de Baga, sur les rives du lac Tchad.
Cette descente des militaires a provoqué des condamnations dans les médias sociaux et des comparaisons avec la répression sous les décennies de régime militaire, dont la période des années 1980 où l'actuel chef de l'Etat, l'ex-général Muhammadu Buhari, dirigeait déjà le Nigeria.
Amnesty International Nigeria a déclaré de son côté que les autorités avaient "l'obligation de protéger la liberté de la presse... comme le prévoient la Constitution et les lois internationales relatives aux droits de l'homme".
Pour en savoir plus sur Boko Haram
Un nouveau sommet sur la lutte contre Boko Haram
L'ONU s'inquiète des attaques de Boko Haram
Les conflits communautaires plus meurtriers que Boko Haram
Opération contre Boko Haram au Lac Tchad